Plus de 2000 personnes ont participé à une fête sauvage dans la nuit de Jeudi à Vendredi sur la commune de Lieuron (Ille-et-Vilaine), au sud de Rennes, selon une source proche du dossier à BFMTV, confirmée par la préfecture. Ce matin, le nombre de teufeurs a été estimé à 2500, en provenance de différents départements et de l’étranger.
Événement en direct :
02/01/2021Fin du direct concernant la rave party a Lieuron. Une enquête a été ouverte par le parquet et a été confiée à la brigade de gendarmerie de recherche de Redon.
Merci de votre confiance.
Les gendarmes poursuivent leurs investigations pour identifier les organisateurs. Les contrôles continuent sur place et sur les axes routiers. Plus de 1200 verbalisations et des interpellations et plusieurs saisies de matériel de son.
Plus de 2000 personnes ont participé à une fête sauvage dans la nuit de Jeudi à Vendredi sur la commune de Lieuron (Ille-et-Vilaine), au sud de Rennes.
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Un important dispositif de gendarmerie est en place afin de sécuriser les abords du site et les axes de circulation, alors que la soirée est toujours en cours.
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L’évacuation s’avère délicate, car il faut éviter de mettre ces centaines de personnes en danger en provoquant par exemple un mouvement de foule. Un contrôle de la zone, sorte de périmètre de sécurité, a été installé de façon à ce que personne d’autre ne vienne s’agréger à la fête.
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Des renforts ont été demandés pour déloger les fêtards qui sont « très déterminés », selon une source proche de l’enquête.
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Trois gendarmes blessés ainsi, l’un de leurs véhicules a également été dégradé puis incendié.
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Le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin va convoquer ce Vendredi soir à 20 heures 30 une réunion afin d’évoquer la rave party qui a lieu depuis le soir du réveillon du 31 Décembre et qui est encore en cours en Bretagne.
Emmanuel Berthier, préfet de la région Bretagne, a appelé ce Vendredi soir sur BFMTV les quelque 2500 participants à la rave party à « quitter sans délai cette manifestation illégale » et à « appliquer strictement les consignes sanitaires (…) en se considérant comme cas contacts potentiels ».
Au micro de BFMTV, le préfet s’est dit « choqué » que certaines personnes revendiquent le fait d’avoir pris le risque de se rendre à cette soirée clandestine, malgré le contexte sanitaire lié au coronavirus et malgré le couvre-feu imposé entre 20 heures et 6 heures. Selon lui, « les raveurs ont fait preuve d’irresponsabilité, mettent en danger leur vie et leur santé ».
La porte-parole du Ministère de l’Intérieur Camille Chaize, interrogée sur BFMTV ce Vendredi soir, a décrit « une violence assez inouïe » de la part des participants à l’événement, qui ont caillassé les forces de l’ordre lors de leur tentative d’intervention jeudi soir. « Les fêtards ont fait preuve d’irresponsabilité », a-t-elle ajouté.
« Il est urgent et indispensable que l’État se fasse respecter et qu’il y ait une évacuation de ce site demain (Samedi) », exhortait sur BFMTV Françoise Gatel, sénatrice de l’Union centriste d’Ille-et-Vilaine.
« On ne peut pas tolérer dans notre pays une situation de cette nature qui est une véritable provocation ». « On a toujours du mal à comprendre comment une manifestation de ce type, avec autant de monde peut se mobiliser. Mais ces jeunes rebelles insultent le personnel soignant mobilisé depuis des mois dans cette crise sanitaire », s’indignait à son tour Franck Louvrier, maire Les Républicains de la Baule au micro de BFMTV. « On commence la nouvelle année avec une terrible image », a-t-il poursuivi, remettant en question l' »autorité de l’État ».
Les teufeurs risquent une amende de 135 euros pour participation à une manifestation interdite, car le préfet a pris un arrêté d’interdiction de l’événement, ainsi qu’une amende de 135 euros pour non port du masque si c’est le cas. Les organisateurs, eux, encourent une amende allant jusqu’à 1500 euros pour organisation illégale d’un rassemblement.
Ce Vendredi en fin d’après-midi, les forces de l’ordre attendaient désormais le feu vert du préfet, qui a ouvert une cellule de crise afin de coordoner toutes les forces en présence. Il est celui qui devra donner l’ordre d’évacuer les participants à la rave party.
Des renforts de gendarmerie doivent arriver mais il est très compliqué de mobiliser un nombre si important de forces de l’ordre en un temps si court. Par ailleurs, une enquête étant ouverte, les militaires pourraient être amenés à placer de nombreux participants en garde à vue, de manière à déterminer qui sont le ou les organisateurs de cet événement clandestin.
Ce Vendredi vers 20 heures 30, sur place, la fête continuait au son de la musique techno, tandis que des gendarmes, postés aux rond-points environnants, empêchaient de nouveaux participants de se rendre à la rave, a constaté un photographe de l’AFP présent sur les lieux. « Les contrôles gendarmerie aux abords du site se poursuivent. Verbalisation systématique de toutes les personnes quittant les lieux, plus de 200 PV déjà relevés », indiquait la gendarmerie sur les réseaux sociaux.
Le député d’Ille-et-Vilaine Florian Bachelier (LREM) estimait sur son compte Twitter que « ce rassemblement de zadistes » faisait « honte à notre pays, à nos soignants mobilisés depuis des mois, à nos morts. Puisse l’autorité judiciaire leur faire comprendre rapidement et radicalement le sens du mot responsabilité. L’Etat doit rétablir l’ordre public immédiatement ».
2500 personnes sont toujours réunies dans une rave party clandestine organisée à l’occasion du réveillon du nouvel an à Lieuron en Ille-et-Vilaine.
Depuis le soir du 31 Décembre, la rave party sur la commune de Lieuron (Ille-et-Vilaine) est toujours en cours. Nous sommes toujours sur place actuellement…
Les contrôles de @Gendarmerie aujourd’hui sur la commune de #Lieuron (#IlleetVilaine) suite à la #raveparty clandestine. pic.twitter.com/6vKwY4Sf7O
— Allo17.fr (@Allo17FR) January 1, 2021
Le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin va convoquer ce Vendredi soir à 20 heures 30 une réunion afin d’évoquer la rave party qui a lieu depuis le soir du réveillon du 31 Décembre et qui est encore en cours en Bretagne.
Les militaires ont reçu des projectiles et trois d’entre eux ont été blessés. L’un de leurs véhicules a également été dégradé puis incendié. Des images montrant la voiture en feu ont été diffusées sur les réseaux sociaux. pic.twitter.com/Qh8r8kW1sz
— Allo17.fr (@Allo17FR) January 1, 2021
Des renforts ont été demandés pour déloger les fêtards qui sont « très déterminés », selon une source proche de l’enquête. L’intervention est délicate pour les forces de l’ordre, car il s’agit de ne pas mettre en danger les participants en évacuant, notamment en évitant les mouvements de foule. Une sorte de périmètre de sécurité a été installé de façon à ce que personne d’autre ne vienne s’agréger à cette fête.
Une enquête a été ouverte par le parquet et a été confiée à la brigade de recherche de Redon notamment sous les qualifications d’organisation illicite d’un rassemblement festif à caractère musical, violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique, dégradation de biens d’utilité publique, dégradation du bien d’autrui en réunion, travail dissimulé, tenue illicite de débit de boisson et infractions à la législation sur les stupéfiants et notamment la facilitation de l’usage.
Le 31 Décembre en début de soirée, plusieurs centaines de véhicules ont commencé à converger vers une zone d’activités de la commune de Lieuron pour installer une rave-party, a declaré la préfecture Vendredi en fin de matinée. Mais ne repérant rien d’illégal, alors que le couvre-feu n’a pas commencé, les forces de l’ordre ne peuvent pas intervenir.
Les gendarmes ont par la suite tenté d’empêcher l’installation mais ont été la cible de jets de projectiles. Selon nos informations de, trois agents ont été blessés, et un véhicule de gendarmerie a été incendié dans la nuit.
L’évacuation s’avère délicate, car il faut éviter de mettre ces centaines de personnes en danger en provoquant par exemple un mouvement de foule. Un contrôle de la zone, sorte de périmètre de sécurité, a été installé de façon à ce que personne d’autre ne vienne s’agréger à la fête.
Un important dispositif de gendarmerie est en place afin de sécuriser les abords du site et les axes de circulation, alors que la soirée est toujours en cours. Le préfet d’Ille-et-Vilaine a décidé l’activation du centre opérationnel départemental en préfecture afin de gérer l’événement. Par arrêté, il a interdit ce rassemblement festif musical non déclaré.
Plus de 2000 personnes ont participé à une fête sauvage dans la nuit de Jeudi à Vendredi sur la commune de Lieuron (Ille-et-Vilaine), au sud de Rennes, selon une source proche du dossier à BFMTV, confirmée par la préfecture.
Nous sommes en direct de Lieuron (Ille-et-Vilaine).
Bravo les politiques ?
J’espère sincèrement que les choses vont bouger et vite .
Une rêve qui va se terminer qu’après Dimanche, bravo le gouvernement.
Qu’attendons-nous pour la suite ??????
Superbe ça, la fin est proche ?
Nous ne pouvons pas laisser les jeunes tranquille nan ? Il faut absolument les faire chier jusqu’au soirée.
Bientôt les gendarmes interdirons les musiques dans nos maisons.
Pauvre France, pauvre liberté.
Fin des opérations, bravo aux militaires.
Enquête judiciaire en cours…
Je vais pas dire qu’il était temps, il était temps ! Je ne comprenais pas qu’on ne faisait rien. Encore heureux qu’ils partent avant le week-end passer sinon c’était abusée !
Bonsoir,
Savez-vous si les lieux sont toujours en opé en ce moment même ?