Ille-et-Vilaine : Au moins 37 victimes, ont déposé plainte après une agression à la piqûre sauvage

À Rennes (Ille-et-Vilaine), au moins 37 victimes, hommes et femmes confondus, ont déposé plainte après une agression à la piqûre sauvage. Un nouveau type de violences qui sévit partout en France, notamment en discothèques, pendant un concert ou lors d’un festival.

Il y a quelques semaines, un suspect a été mis en examen à Toulon (Var) mais la grande majorité des agresseurs continuent à agir en toute impunité. Les enquêtes sont au point mort et la lutte contre les agresseurs s’avère compliquée.

Dans toute la France, près de 400 incidents de ce type ont été recensés depuis le mois de Février. Les patrons d’établissement et les policiers multiplient les contrôles, et demandent de systématiquement déposer plainte. 

Une nouvelle victime près de Rennes

Près de Rennes, notre équipe Allo17.fr Bretagne à appris par les organisateurs d’un événement de la fête de la musique d’une commune, qu’une autre victime mineure a été la cible d’une piqûre sauvage. Forte heureusement, rien d’inquiétant sur son état de santé. Actuellement, nous ignorons si une plainte a été déposée par les parents de la jeune fille.

À Rennes comme ailleurs en France, les forces de l’ordre peinent encore à arrêter les agresseurs. Interrogé par Allo17.fr Île-de-France, un policier explique que lutter contre ce fléau est une mission très difficile, voire impossible. Les salles de concert et les bars de nuit font part de leur inquiétude.

Il s’agit là d’une mission difficile pour nous. Après l’acte, même avant, l’agresseur peut facilement cacher une seringue.

Gendarme au groupement de gendarmerie d’Ille-et-Vilaine

Beaucoup de questions restent en suspens

Beaucoup de questions restent en suspens, notamment la raison qui pousse les agresseurs à agir de la sorte. Aucune victime n’a révélé de soumission chimique ou la présence de produits dangereux. Parfois uniquement la présence d’alcool ou de stupéfiants consommé par les plaignants.

Éviter la psychose générale

Actuellement, les agressions à la seringue ne sont par exemple jamais suivies d’acte de violences ou pire encore, de viol.

Gendarme au groupement de gendarmerie d’Ille-et-Vilaine

À l’approche de la saison des festivals d’été, l’objectif est justement d’éviter la psychose générale. Les organisateurs du festival du Roi Arthur, organisé à la fin du mois d’Août à Bréal-sous-Monfort (Ille-et-Vilaine) font part de leur inquiétude au phénomène.

Les gendarmes de la compagnie de Montfort-sur-Meu seront présents pour la sécurité du festival en compagnie de l’antenne de la Protection Civile de Mordelles (Ille-et-Vilaine).

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4 commentaires

  1. Bonjour, étrange qu’aujourd’hui, nous n’avons pas de suite par rapport aux seringues.
    Quel sont les bilans des prises de sang ?

  2. en même temps même quand nous déposons plainte il n’y a pas de suite comme le montre votre article , le gendarme dit : « Il s’agit là d’une mission difficile pour nous. Après l’acte, même avant, l’agresseur peut facilement cacher une seringue. » donc déposé plainte est une perte de temps. puis même si les personnes sont retrouvées , une gav et dehors sans suite de notre magnifique justice

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