« Touche pas à ma teuf ! »

Ce Samedi à Rennes, plusieurs centaines de teufeurs ont manifesté pour défendre les free parties contre la répression lancée après la rave de Lieuron (Ille-et-Vilaine), qui a réuni 2 500 personnes du 31 Décembre au 2 Janvier dernier. Un évènement non autorisé, pour lequel neuf personnes sont, à ce jour, mises en examen.

« Le hardcore, c’est bon pour le corps »

Comme lui, plusieurs centaines de jeunes teufeurs se sont rassemblés ce Samedi après-midi dans le centre-ville de Rennes, dans une ambiance bon enfant. La police a dénombré 800 personnes, parmi lesquelles des manifestants contre la loi de sécurité globale.

Certains ont dansé au son de la musique techno, quand d’autres brandissaient des pancartes.

De son côté, la préfecture d’Ille-et-Vilaine, qui assurait, hier, n’avoir reçu aucun dépôt de déclaration en préfecture, a pris un arrêté pour interdire l’utilisation d’équipements de sound system ayant pour but de transformer une manifestation en événement festif à caractère musical.

Ce Samedi après-midi, de la musique s’échappait tout de même de la foule, à l’aide de petites enceintes et d’instruments acoustiques. Parmi les personnes rassemblées, quelques drapeaux syndicaux (Sud, Solidaires) et politiques (France Insoumise). Le tout encadré par un important dispositif de gendarmerie, qui verrouillait l’esplanade Charles-de-Gaulle.

Des manifestants répondaient par des jets de bouteilles et des tirs de feu d’artifice.

Des échauffourées qui donnaient lieu à l’interpellation d’un homme, alors qu’une partie de la foule se dirigeait vers la dalle du Colombier. D’autres s’en prenaient à un camion de police, contraint de prendre la fuite, rue d’Isly. Quelques dégradations étaient commises en ville et à l’intérieur du centre commercial Colombia, où avaient réussi à pénétrer quelques manifestants. Certains s’en prenaient à des vitrines, des manifestants étaient blessés.

De nouveaux rassemblements sont d’ores et déjà prévus, Samedi 30 Janvier, partout en France.