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Ce Vendredi 23 Décembre, un homme de 69 ans a été interpellé à Paris (Île-de-France), après avoir ouvert le feu dans le 10ème arrondissement, au niveau d’un centre culturel kurde. Au total, 3 personnes sont mortes, et 3 autres sont gravement blessées, dont une en urgence absolue. Le suspect arrêté était déjà connu pour deux tentatives d’homicide.

Une fusillade devant un centre culturel kurde

La fusillade s’est déroulée un peu avant 12 heures dans le centre de Paris. Les fusillades sont intervenues dans le centre communautaire kurde ainsi que dans un restaurant juste en face du centre communautaire et chez un coiffeur.

Les habitants ont entendu les détonations sans pour autant s’inquiéter. Le quartier étant particulièrement animé, le bruit ne les pas alertés. Pour beaucoup, c’est en voyant arriver les véhicules de police et les sirènes que la panique a commencé.

Plusieurs camions de police et de pompiers encerclent les lieux. Une personne qui sortait du salon de coiffure a été touchée par l’assaillant. Alors qu’il était en visite au commissariat de Tourcoing (Nord), le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a été sur place.

Une décision venant du plus haut de l’État, car le Président de la République Emmanuel Macron a lui-même demandé à son Ministre de rentrer et de se rendre sur place.

Une enquête a été ouverte, le tireur a été amené à l’hôpital

Une enquête a été ouverte pour assassinat, homicides volontaires et violences aggravées. Le tireur a été interpellé, il s’agit d’un homme de 69 ans, de nationalité française, déjà connu de la justice. Blessé, il a été emmené à l’hôpital. Ses intentions restent inconnues à l’heure actuelle. Toutefois, l’individu s’est décrit comme raciste lors de son interpellation. Il a été placé en garde à vue pour être interrogé par les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire.

Cet homme est connu des services judiciaires. Il était sorti de prison le 12 Décembre et était sous contrôle judiciaire. Selon une source proche de l’enquête, l’homme avait porté des coups de couteau à un autre individu à son domicile en 2016. Convoqué pour être jugé pour violences volontaires avec arme par le tribunal judiciaire de Bobigny (Seine-Saint-Denis) fin 2021, il s’en était pris, peu de temps avant la date de l’audience, en Décembre 2021, à une dizaine de migrants dans un camp à proximité du parc de Bercy, dans le 12ème arrondissement de Paris. Muni d’un sabre, il avait asséné plusieurs coups aux migrants, qui avaient répliqué en lui occasionnant également des blessures. Pour la première affaire, jugée fin 2021, l’homme avait ensuite été condamné, mais un appel avait été interjeté.