Le conducteur de la Mercedes qui a violemment percuté un véhicule de gendarmerie dimanche après-midi à Montbéliard nie avoir eu l’intention d’entrer en collision avec le véhicule. Le parquet a ordonné des investigations complémentaires.
L’enquête se poursuit après l’accident ayant blessé grièvement un gendarme dimanche après-midi à Montbéliard. Le conducteur de la Mercedes qui a violemment percuté le véhicule de gendarmerie a été remis en liberté lundi soir après sa garde à vue.
Il n’aurait pas vu les gendarmes
Devant la procureur de Montbéliard, le sochalien de 25 ans a nié le refus d’obtempérer. Il n’aurait pas vu les gendarmes qui lui demandaient de s’arrêter. Concernant la collision avec un véhicule de gendarmerie arrivant en sens inverse pour le stopper, il a nié également l’intention de percuter le véhicule.
Des investigations complémentaires
La Procureur a ordonné des investigations supplémentaires, notamment sur la vitesse de la Mercedes. Elle veut également entendre le gendarme qui conduisait le fourgon percuté. Le militaire doit encore être opéré, notamment d’une fracture à la hanche, mais son état n’inspire pas d’inquiétude.
« C’est un dossier qui demande de plus amples investigations. Sur le refus d’obtempérer comme sur la collision, rien ne semble accrédite une thèse par rapport à l’autre », explique à France Bleu Ariane Combarel, procureur de Montbéliard.