Un sapeur-pompier volontaire de Cadenet, a été mis en examen après avoir avoué être à l’origine de plusieurs départs de feu dans le Luberon durant l’été. Il est en détention provisoire.
Un sapeur-pompier volontaire de Cadenet (Vaucluse), a été mis en examen et placé en détention provisoire après avoir avoué être l’auteur de plusieurs départs de feu dans le massif du Luberon.
Cet homme de 30 ans, sans antécédents judiciaires, était membre de la caserne des sapeurs-pompiers de Cadenet. Les enquêteurs de la gendarmerie, aidés par certains de ses collègues, ont rapidement découvert des indices qui les ont conduits à le suspecter. En garde à vue, l’individu a reconnu être à l’origine de presque tous les départs de feu suspects recensés dans la région du Luberon, notamment à Cadenet, Vaugines et Lourmarin.
Il a été placé en détention provisoire, l’enquête se poursuit
Selon les enquêteurs, « il semblait animé par une fascination pour le feu, conjuguée à un désir de se positionner en héros en intervenant pour éteindre les incendies qu’il provoquait lui-même ». L’homme, artisan de métier, est même intervenu à plusieurs reprises sur les lieux des sinistres qu’il avait déclenchés.
Un gendarme en charge de l’enquête en cours nous informe :
Les incendies allumés par le suspect ont mis en péril des hectares de végétation et représenté un danger réel pour les habitants et la faune locale. Bien que l’intervention rapide des sapeurs-pompiers ait permis de limiter les dégâts, la gravité des faits reste incontestable.
Gendarme en charge de l’enquête
Il a été mis en examen pour destruction volontaire par incendie et placé en détention provisoire. Il doit comparaître devant un juge des libertés et de la détention en milieu de semaine prochaine. Pour le moment, l’enquête se poursuit afin de déterminer l’ampleur des incendies provoqués et d’analyser plus en profondeur les raisons de ce comportement destructeur.
Chaque incendie sont déclenchés par des pompiers pour intervenir et être « un héro » du pays. Pendant ce temps, nous perdons des hectares de natures, des animaux et souvent des habitations.
A ma connaissance jusqu’ici nous n’avons pas perdu de vie mais un jour ça va finir avec les conneries !