Un accident dans le Doubs a fait quatre victimes, âgées de 32 à 54 ans. Le conducteur, alcoolisé, roulait à 180 km/h. La voiture a quitté la route et sectionné un arbre. Les victimes, trois Brésiliens et un Cap-Verdien, vivaient à Saône.
Un grave accident de la route a eu lieu dans la nuit du Dimanche 15 au Lundi 16 Septembre 2024 sur une route départementale, peu avant leur arrivée à Saône (Doubs), entraînant la mort de quatre hommes âgés de 32 à 54 ans. Ce Mercredi 18 Septembre 2024, le procureur de la République de Besançon (Doubs), Étienne Manteaux, a annoncé que le conducteur était alcoolisé au moment des faits.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les victimes avaient quitté aux alentours de minuit un complexe de loisirs comprenant un bar, une piste de karting et une salle de jeux, situé à Besançon. « Ils avaient tourné dans la voiture une vidéo d’eux en train de faire la fête », a précisé le procureur. La vitesse excessive du véhicule, une Volkswagen Passat », a également été confirmée : « Le compteur de la voiture était bloqué à 180 km/h au moment de l’impact », a indiqué Étienne Manteaux, ajoutant que les tests de dépistage de stupéfiants réalisés sur le conducteur se sont révélés négatifs.
Les quatre hommes sont décédés des suites de graves hémorragies
La voiture a quitté la route et a heurté un arbre d’un diamètre de 1,04 mètre, le sectionnant net, témoignage de la violence du choc. Dans un premier temps, il avait été rapporté que les quatre victimes étaient toutes d’origine brésilienne. Cependant, le procureur a rectifié ces informations : « trois des victimes étaient en effet brésiliennes, tandis que la quatrième était originaire du Cap-Vert ». Il précise également :
Les victimes vivaient à Saône, une petite localité paisible située à seulement 200 mètres du lieu de la tragédie. Selon Benoît Vuillemin, maire de la commune, trois des hommes travaillaient dans les travaux publics, tandis que le plus jeune, arrivé récemment, cherchait encore un emploi. Le maire a tenu à préciser que « l’accident n’a aucun lien avec leur activité professionnelle ». La femme et l’enfant de l’une des victimes résidaient à proximité du lieu du drame, rendant l’issue encore plus douloureuse pour les proches.