Ce Samedi 18 Février, l’organisation Sea Shepherd a diffusé sur ses réseaux sociaux la mutilation subie par un dauphin, retrouvé dans le golfe de Gascogne, au large des côtes françaises. En patrouille depuis plusieurs semaines pour dénoncer la mort de dauphins tués par les filets des engins de pêche, l’association est tombée sur le cadavre d’un dauphin volontairement mutilé et scarifié.
Il est ainsi possible de distinguer l’inscription « Sea Sheperd PD », où le second « H » du nom de l’association est manquant. Cette inscription semble avoir été inscrite au couteau, sur l’un des flancs du dauphin.
Attention, les images qui vont suivre dans l’article, peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes ainsi que des personnes non averties. Les images proviennent de Sea Sheperd sur son compte Twitter que nous diffusons dans notre article.
L’ONG a, également, annoncé son intention de déposer une plainte contre X
L’ONG demande l’ouverture d’une enquête pour identifier les pêcheurs qui ont commis cet acte barbare sur le dauphin. L’ONG a, annoncé son intention de déposer une plainte contre X pour mutilation d’espèce protégée.
Depuis plusieurs années, les relations entre les militants de l’ONG et les pêcheurs sont délétères. Et pour cause, Sea Shepherd reproche à ces professionnels d’utiliser des méthodes de pêche mettant en danger la survie des dauphins.
Exposition du dauphin à Nantes et à La Rochelle
Sea Sheperd a également annoncé qu’elle allait exposé le dauphin mutilé sur le vieux port de La Rochelle (Charente-Maritime) ce Dimanche 19 Février. Il faut savoir que la peine encourue pour la mutilation d’une espèce protégée est de 3 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
Le dauphin a également été exposé ce Samedi 18 Février à Nantes (Loire-Atlantique). Des personnes ont été sensibilisées à la problématique de leurs captures, comme l’informe Sea Shepherd sur Twitter.
6 dauphins mutilés et éventrés sur des plages du littoral Atlantique
En Janvier 2023, l’ONG avait annoncé porter plainte contre X après la découverte de 6 dauphins mutilés et éventrés sur des plages du littoral Atlantique. Pour y mettre un terme, Sea Sheperd demandait alors à l’État, dans un communiqué, de mettre en place des fermetures spatio-temporelles (4 mois de fermeture par an sur les zones à risque) aux engins de pêche non-sélectifs.
Entre le 1er Décembre 2022 et le 15 Février 2023, l’observatoire de la biodiversité Pelagis a recensé 395 petits cétacés échoués morts sur la façade atlantique et près de 40 autres sur le littoral de la Manche. 90% des animaux échoués en Atlantique sont des dauphins communs, selon l’observatoire.
Ce dernier souligne que la grande majorité des animaux présentaient des traces de capture dans un engin de pêche. Ce type d’épisode de surmortalité des cétacés s’est intensifié depuis 2016, selon l’observatoire Pelagis.
