Une journée de manifestations à Rennes ce samedi 21 novembre 2020, avec trois rassemblements organisés, « pour la liberté d’instruction » à domicile et dans les écoles hors contrat au mail François-Mitterrand ce matin, contre les violences faites aux femmes, à 14 h et contre le projet de loi « Sécurité Globale », à République.
« Attaques au droit d’informer »
Ce dernier, organisé par le Club de la Presse de Bretagne, en lien avec quatre syndicats représentatifs de la profession de journaliste (SNJ, SNJ-CGT, CFDT journalistes et SGJ-FO) et le collectif Profession : Pigiste, a rassemblé ce matin près d’un millier de personnes, dont beaucoup de journalistes, à République.
Tous sont venus réaffirmer leur opposition à ce projet de loi qui pénalise notamment la diffusion d’images des forces de l’ordre « dans le but de porter atteinte à leur intégrité physique ou psychique », selon les termes du décrié article 24, adopté vendredi 20 novembre, par les députés. Une loi qui constitue, selon les organisateurs du rassemblement rennais, « une nouvelle attaque contre le droit d’informer, alors même que les journalistes et photographes de presse font état depuis plusieurs années de grandes difficultés à exercer leur métier sur le terrain, lors d’événements opposant les forces de l’ordre à des manifestants ».
Pour encadrer ces manifestations, une forte présence policière est déployée dans le centre-ville de Rennes, ce samedi.
Après une prise de parole, une partie des manifestants a décidé de partir en cortège, déclenchant l’intervention de la police et des heurts avec les manifestants, alors que seul le rassemblement statique est autorisé par les autorités, à cause du contexte sanitaire.
