Le parquet a ouvert une enquête après la profanation de 7 tombes à Blagnac. Certaines ont été partiellement ouvertes, d’autres totalement. Un crâne a été découvert, mais aucun lien avec la religion n’a été établi à ce stade.

Ce Lundi 23 Septembre 2024, le parquet de Toulouse (Haute-Garonne) a annoncé l’ouverture d’une enquête pour violation de sépultures à la suite d’actes de vandalisme survenus dans le cimetière de Blagnac (Haute-Garonne), près de Toulouse. Ce sont au total 7 tombes qui ont été dégradées ce Dimanche 22 Septembre 2024, certaines partiellement ouvertes, d’autres totalement profanées.

« Certaines tombes ont été partiellement ouvertes, d’autres l’ont été entièrement »

D’après le décompte établi par la mairie, 7 sépultures ont été endommagées, parmi lesquelles au moins 4 ont été ouvertes. L’une des tombes a particulièrement choqué les autorités et les habitants : son cercueil a été sorti de la tombe, exposant ainsi son contenu. « Des tombes plutôt anciennes », précise le maire de la ville, Joseph Carles, indiquant que les défunts étaient inhumés depuis plus de 20 ans. Le maire s’est exprimé avec émotion sur cette situation, exprimant sa colère et sa sidération face à de tels actes de vandalisme dans le cimetière de sa commune.

C’est un visiteur du cimetière qui a donné l’alerte en fin de journée ce Dimanche, après avoir constaté l’état de plusieurs tombes. La mairie a confirmé que les profanations ont été réalisées à des degrés divers. « Certaines tombes ont été partiellement ouvertes, d’autres l’ont été entièrement », précise la mairie, ajoutant qu’un crâne a notamment été découvert lors de l’inspection des lieux. Des cercueils ont été endommagés ou éventrés.

Une enquête est en cours afin d’identifier les auteurs

Selon les premiers éléments de l’enquête, rien n’indique pour l’heure que ces profanations aient un lien avec la religion. Les autorités n’ont relevé aucun motif particulier ou fil conducteur qui pourrait orienter l’enquête vers une motivation religieuse. La mairie de Blagnac a immédiatement pris contact avec les familles concernées par ces dégradations. La majorité d’entre elles sont des familles installées à Blagnac depuis de nombreuses années, selon les autorités locales. Une enquête est en cours afin d’identifier les auteurs de ces actes de profanation, suscitant l’indignation des habitants et des autorités locales, profondément choqués par cet incident.