Un trafic de faux pass sanitaires démantelé par les gendarmes des Hautes-Pyrénées. De faux certificats ont été établis après un piratage informatique.
Les comptes d’une pharmacienne et d’une infirmière ont été piratés. Leurs identifiants ont été relevés et utilisés. En scrutant les relevés de la caisse primaire d’assurance maladie, elles ont vu apparaître des noms inconnus, des fausses injections certifiées.
L’infirmière et la pharmacienne ont porté plainte auprès de la gendarmerie.
Entre 200 et 500 €
Les faux vaccinés auraient versé entre 200 et 500 € pour se procurer un faux document.
Ils seront poursuivis. La loi vigilance sanitaire, adoptée le 5 Novembre dernier a durci les peines encourues. Le fait d’utiliser, de fournir ou de vendre un faux pass sanitaire expose à un risque de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.
En cas de piratage d’un système de traitement automatisé, la peine peut aller jusqu’à 5 ans de prison et 150 000 € d’amende. La gendarmerie tente désormais de remonter la filière pour retrouver les personnes à l’origine de ce trafic.
Le 20 Décembre 2021, Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur, faisait état de dizaines de milliers de faux pass sanitaires illicites découverts.