La police municipale de Châteauroux a jusqu’à présent peu verbalisé pour non-port du masque ou pour défaut d’attestation dérogatoire. Dans l’ensemble, les Castelroussins respectent bien les règles du confinement et les forces de l’ordre pensent plus prévention que sanction.
Au 4 novembre, les policiers municipaux de Châteauroux n’ont verbalisé que cinq fois des passants pour non-port du masque et une seule fois pour défaut d’attestation. Des chiffres qui prouvent le bon respect par la population des règles du confinement. « Le respect est très globalement de mise », atteste Brice Tayon, l’élu en charge de la sécurité à Châteauroux. Mais ces chiffres sont aussi le résultat d’une politique de prévention mise en œuvre par la municipalité et appliquée par les forces de l’ordre.
Prévenir vaut mieux que punir
« Si on croise quelqu’un qui n’a pas son masque ou son attestation et que les choses se passent correctement, la question est plutôt de rappeler les règle et de bien faire comprendre qu’aujourd’hui, c’est un avertissement, mais à terme les sanctions vont être prises », détaille Brice Tayon. « On a cet état d’esprit là, de prévenir, notamment parce que les gens sont parfois dans la méconnaissance, ils ne savent pas toujours quelle bonne case cocher en fonction des circonstances de leur déplacement », confirme Franck Boyer, le directeur de la police municipale de Châteauroux.
1 heure de contrôles, 0 verbalisation
Lors des contrôles effectués mercredi 4 novembre, les policiers municipaux de Châteauroux n’ont dressé aucune verbalisation pour non-port du masque ou défaut d’attestation. En une heure, aucun passant n’a été pris en défaut et les policiers ont stoppé une cinquantaine d’automobilistes pour vérifier leurs attestations. Dans le lot, quelques personnes n’avaient pas complété parfaitement leur attestation et un jeune homme l’avait même oubliée mais les policiers ont préféré rappeler les règles plutôt que sanctionner. Ils réservent la verbalisation aux gens « qui sont récalcitrants, qui refusent d’obtempérer, ou qui dans une même journée récidivent », explique Franck Boyer.
« On ne fera pas de la prévention de manière systématique, ça dépendra du comportement des uns et des autres », prévient le directeur de la police municipale de Châteauroux. L’attitude de la police municipale pourrait donc évoluer après cette phase de tolérance du début de confinement, d’autant que, selon Brice Tayon, « tout le monde connaît les règles maintenant, il ne faut pas se moquer du monde ».