La direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a récemment adressé une note aux forces de l’ordre, mettant en lumière les opérations d’ingérences russes sur le sol français.
Cette note du Mercredi 14 Février 2024, alerte sur des actions subversives orchestrées par les services de renseignements russes, allant des délits de droit commun : dégradation de biens publics (graffitis, tags), placardages d’affiches, de stickers, distribution de flyers et à des actes de violence potentiels, notamment à l’encontre de ressortissants ukrainiens ou de dissidents russes.
Ces actions visent à amplifier les dissensions et les fractures internes au sein de la société française, touchant divers sujets comme la réforme des retraites, le conflit israélo-palestinien ou même le dénigrement des jeux olympiques 2024. De plus, la DGSI souligne la volonté de soutenir ouvertement les intérêts de la Russie en dénonçant la politique étrangère de la France, des États-Unis ou de l’Otan.
Ils utilisent des messageries cryptées
La DGSI pointe du doigt le recours à des proxies, des individus recrutés par les services de renseignements pour exécuter des missions, rendant ainsi les commanditaires plus difficilement détectables. Ces proxies, majoritairement issus de la communauté russophone d’Europe de l’Est (Biélorussie, Baltes, Ukraine, Moldavie ou Bulgarie), sont rémunérés en cryptomonnaies, en espèces ou par virement bancaire. Ils utilisent également des messageries cryptées telles que Telegram ou Viber pour coordonner leurs actions.