Un jeune de 19 ans a été tué par arme blanche à Rennes. Un suspect s’est rendu aux autorités et est en garde à vue. L’agression a eu lieu près d’un point de deal, mais aucun lien n’est établi. Une autre attaque a eu lieu le même soir en centre-ville.
Ce Samedi 2 Novembre 2024, un jeune homme de 19 ans a été mortellement poignardé dans le hall d’un immeuble, près d’un point de deal à Rennes (Ille-et-Vilaine). Ce même soir, un individu s’est rendu à l’Hôtel de Police, affirmant être l’auteur des coups de couteau ayant conduit au décès du jeune homme.
La victime a été transportée en urgence par des connaissances jusqu’au centre hospitalier universitaire de Rennes, situé à proximité. Malgré une intervention rapide des secours, le jeune homme n’a pas survécu à ses blessures. D’après le parquet de Rennes, « il était connu des services de justice pour des affaires de stupéfiants ». Toutefois, Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes, a souligné « qu’aucun lien n’a pu être établi à ce stade entre la présence de ce point de deal et l’agression mortelle ».
Un climat de violence préoccupant
Ce drame survient une semaine après une autre affaire de violence liée aux trafics de drogue dans la région rennaise. Un enfant de 5 ans avait été très grièvement blessé par des tirs dans la commune voisine de Pacé (Ille-et-Vilaine).
Une deuxième agression à l’arme blanche ce même soir
Ce même Samedi soir, une nouvelle attaque à l’arme blanche s’est produite dans le centre-ville de Rennes. La victime a reçu cinq coups de couteau au torse, mais « ses jours ne sont heureusement pas en danger », a indiqué Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes. À ce stade, « aucune arrestation n’a encore été effectuée », a-t-il précisé, ajoutant qu’« aucun lien n’a été établi entre les deux agressions ».
Les autorités rennaises poursuivent leurs investigations pour éclaircir les circonstances exactes de l’agression mortelle et déterminer les motifs potentiels de l’attaque. La garde à vue de l’individu qui s’est présenté au commissariat pourrait fournir de nouveaux éléments dans une affaire qui inquiète la population rennaise, notamment en raison de la recrudescence des violences liées aux trafics de stupéfiants.