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Le parquet de Toulouse (Haute-Garonne) et l’inspection générale de la police nationale, ont récemment été saisis de faits de harcèlement sexuel au sein de l’école nationale de police de Toulouse. En effet, une enquête a été ouverte après que 10 femmes ont porté plainte à l’encontre d’un brigadier-chef, formateur de l’école.
Le 5 Avril dernier, des élèves en formation à l’école de police sont en train de passer une épreuve écrite lorsque le formateur s’approche tour à tour de 9 jeunes femmes. Selon ce que ces dernières ont raconté aux enquêteurs, le brigadier-chef leur a alors tenu individuellement des propos à connotation sexuelle.
10 plaintes venant de 9 élèves et une fonctionnaire de police
Les 9 élèves décident ensuite de porter plainte pour harcèlement sexuel. Elles ont été rejointes par une fonctionnaire de police qui affirme que ce même collègue a déjà eu un comportement similaire par le passé, lors d’un appel téléphonique.
Confiée à l’inspection générale de la police nationale, l’enquête a notamment pour objectif de préciser les circonstances dans lesquelles se sont déroulés les faits. Concernant le mis en cause, son état psychologique est à l’étude.
Une enquête ouverte
Le fonctionnaire est actuellement en arrêt maladie. Présumé innocent, il encourt 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende si les faits sont caractérisés, voire 3 ans de prison et 45 000 euros si des facteurs aggravants sont reconnus, par exemple un abus de l’autorité que lui confèrent ses fonctions.