En colère contre les propos d’Emmanuel Macron, les policiers ont mené une nouvelle action. Ce vendredi 18 décembre, ils ont contrôlé des automobilistes sur le grand rond-point près du centre Alma, au sud de Rennes… et leur ont demandé d’écrire des mots sur des cartes postales qu’ils enverront à l’Elysée.
Une vingtaine de policiers
« Nous voulons montrer qu’une grande partie de la population soutient la police, reconnaît la difficulté de notre métier », souligne Frédéric Gallet, secrétaire départemental d’Alliance, syndicat policier qui s’est greffé sur cette opération menée par une vingtaine d’agents.
Emmanuel Macron nous a qualifiés de police raciste, de police violente, que l’on fait des contrôles d’identité au faciès. Ce n’est pas la réalité de notre métier, qui est irréprochable. On ne peut pas prendre quelques interventions qui se passent mal sur les trois millions que l’on fait par an.
Frédéric Gallet, secrétaire départemental d’Alliance
« Je sais qu’ils font un métier difficile »
Frédéric Gallet, secrétaire départemental d’Alliance
« Si vous n’aimez pas la police, c’est votre droit, vous n’êtes pas obligé d’écrire quelque chose », précise une policière qui vient d’arrêter une automobiliste. Cette dernière prend une carte et sur laquelle elle glisse un petit mot.
Je sais qu’ils font un métier difficile et très peu reconnu par nos élus.
Frédéric Gallet, secrétaire départemental d’Alliance
La plupart des personnes « contrôlées » jouent le jeu, certains préfèrent s’abstenir.
Une autre action la veille
Jeudi 17 Décembre, des policiers de nuit ont mené une autre action devant le domicile de la maire, pour pouvoir accéder au métro, provoquant son indignation.