Un important contrôle de gendarmerie s’est déroulé vendredi 23 octobre 2020 à Mont-près-Chambord et Huisseau-sur-Cosson. Avec l’appui d’un hélicoptère et d’une équipe cynophile.
Vendredi après-midi, il est 16 h. Un hélicoptère survole Mont-près-Chambord à basse altitude. À l’approche du rond-point à la sortie du bourg, un automobiliste se risque à faire des appels de phares. Un important contrôle de gendarmerie est en cours. Difficile d’y échapper, les militaires, dont certains équipés d’armes lourdes, sont postés à toutes les entrées du giratoire.
« Il s’agit d’une opération de contrôle des flux routiers dans le cadre de la sécurité des mobilités » indique le chef d’escadron Éric Josse, qui commande les unités de sécurité routière du département. Le contrôle s’opère sur réquisition du procureur de la République qui permet à la fois de vérifier l’identité des personnes et de fouiller les habitacles ainsi que les coffres des voitures. Véhicules et occupants sont par la même occasion passés au crible des différents fichiers automatisés (personnes recherchées, permis de conduire, autorisation de séjour…)
Cet après-midi, les gendarmes du peloton motorisé de la Chaussée-Saint-Victor ont reçu du renfort. « Cette opération est menée avec le concours du PSIG de Blois, d’une équipe cynophile de Bléré et de l’hélicoptère de la section aérienne de Tours soit au total 13 gendarmes. » L’appareil a embarqué avec lui un militaire du PMO de la Chaussée « car il faut un gendarme territorialement compétent pour constater les infractions ». Du ciel, ce militaire observe outre les fautes de conduite, les manœuvres suspectes et guide ses deux collègues motards au sol pour rabattre la « proie » vers le dispositif.
Il s’agit d’être visible partout et à toute heure pour montrer que la gendarmerie tient le terrain.
Colonel Samuel Joguet
Patron du groupement départemental
Plusieurs automobilistes sont tombés dans les mailles du filet : notamment trois dont le dépistage aux stupéfiants s’avère positif et qui vont écoper d’une rétention de permis. Le malinois Ioda n’a pas fait le déplacement pour rien. Dans la voiture d’un jeune homme, il vient de marquer. Le fautif détenait des têtes de cannabis. Ce qui va lui valoir une amende forfaitaire délictuelle de 200 euros. L’an dernier, l’un des chiens du groupe d’investigation cynophile a découvert 80 kg de résine dissimulés derrière une fausse paroi. Outre les stupéfiants, ces bergers belges sont également dressés pour flairer armes, munitions et billets de banques d’où l’acronyme SAMBI.
Pour le colonel Samuel Joguet, patron du groupement de Loir-et-Cher, ces opérations qui ont lieu de jour comme de nuit, servent à marquer « une empreinte territoriale » parallèlement aux autres actions comme les rencontres avec la population. « Il s’agit d’être visible partout et à toute heure pour montrer que la gendarmerie tient le terrain à la fois pour rassurer les habitants et dissuader les délinquants, notamment les cambrioleurs, de passer à l’action. »