Agressé à Soisy-sous-Montmorency alors qu’il avait demandé à un homme de porter un masque à l’intérieur d’une laverie, Augustin raconte son passage à tabac au micro de BFMTV.
Dimanche, Augustin, un père de famille de 44 ans, a été violemment agressé dans une laverie de Soisy-sous-Montmorency, dans le Val-d’Oise, alors qu’il venait de demander à l’un des clients de porter un masque à l’intérieur de la boutique. Encore sous le choc, le quadragénaire a accepté de témoigner au micro de BFMTV.
« J’ai simplement demandé à cette personne de porter le masque, explique Augustin. Ce monsieur a fait comme s’il n’avait pas entendu, et j’ai insisté. Il a appelé l’une de ses connaissances à l’extérieur qui s’est approché. Ce dernier était aussi menacant », assure le père de famille.
Selon le récit d’Augustin, l’arrivée de l’un de ses amis a ensuite permis de calmer le jeu. « J’ai continué à plier mon linge », ajoute-t-il.
« Je me suis retrouvé par terre à saigner abondamment »
Mais « peut-être cinq ou dix minutes après, je vois deux personnes rentrer avec une batte de baseball métallique », poursuit l’homme de 44 ans. S’en suit alors un violent passage à tabac qui, selon les caméras de vidéosurveillance en place dans la laverie, dure une vingtaine de secondes.
« J’ai reçu des coups au niveau du dos, de la tempe, explique Augustin. Je me suis retrouvé par terre à saigner abondamment, avec une perte de connaissance. »
« C’était un meurtre »
Le père de famille se dit profondément choqué de cette agression, d’autant que ses deux jeunes enfants âgés de 5 et 7 ans étaient présents à ses côtés dans la laverie.
« Ils sont venus pour me tuer, on ne peut pas se permettre de dire que c’est juste une agression, juge Augustin. J’aurais des séquelles probablement irréversibles, j’ai du mal à voir correctement, je n’entends plus très bien de l’oreille droite. C’était un meurtre. »
Après son passage à tabac, Augustin a été transporté à l’hôpital, où un traumatisme crânien lui a été diagnostiqué. Six points de suture ont également été nécessaires, et le père de famille a écopé de six jours d’incapacité de travail. Lundi, l’homme a porté plainte pour violences aggravées.