Qu’est-ce que le swatting ?

Le swatting est un anglicisme désignant un canular téléphonique qui consiste à essayer de pièger des services de police, tout en restant anonyme, en leur faisant croire à la nécessité d’une intervention d’urgence, en général chez un particulier, pour lui nuire. Il était à l’origine utilisé dans le milieu du gaming mais il s’est diversifié dans divers secteurs dont les fausses alertes attentats.

Ce phénomène venu des États-Unis tire son nom des unités d’intervention SWAT (les « unités spéciales » des forces de police aux États-Unis), dont les homologues français sont le GIGN et le RAID. Le swatting est apparu dans des communautés de joueurs en ligne, où il a été utilisé comme moyen de vengeance.

Les origines du swatting

Le swatting est une pratique apparue aux États-Unis, essentiellement dans le milieu du gaming où il était utilisé comme un moyen de vengeance. Comme la plupart des gamers se filment en jouant le but du canular est que l’auteur puisse assister en direct à l’intervention des forces de l’ordre. Le terme « swatting » est apparu en 2008, utilisé pour la première fois par le FBI.

La technique est simple. L’auteur du canular fait d’abord des recherches sur sa cible avant de passer à l’acte. Il réunit le maximum d’information personnelles sur la personne pour faire intervenir les forces de l’ordre en les persuadant que celle-ci représente un danger Ce que dit la loiou est en danger.

Ce que dit la loi

La loi française est catégorique sur le sujet et prévoit des sanctions à l’encontre des auteurs des cas de swatting. L’article 322-14 du Code pénal annonce des sanctions pénales sur « le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ». Un autre article de loi prévoit de condamner plus fermement les cas de swatting avérés : l’article 226-10 du Code pénal annonce cinq ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

En 2015, le tribunal correctionnel de Créteil a traité un cas de swatting en condamnant l’auteur de l’affaire, un adolescent, à deux ans de prison ferme pour avoir communiqué une fausse information en février 2015 concernant Bibix, joueur de DayZ.

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